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Textes pour la fête de certains saints

Vous trouverez ci dessous plusieurs textes à lire lors des fêtes des saints mentionnés :

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28 mai : Mémoire de Saint Germain, évêque de Paris Nous avons reçu en héritage les ordonnances et les traditions des Pères sur la manière de célébrer l’ordo solennel de l’Eglise dont les instructions forment le canon ecclésiastique. Voici ce qu’à écrit à ce sujet l’évêque Germain de Paris : « On chante la Messe, le premier et le plus grand des mystères, en mémoire de la mort du Seigneur, car la Mort du Christ est devenue Vie pour le monde. En offrant ce sacrifice de la Messe on procure le salut aux vivants et le repos aux défunts…»

28 juin Mémoire de saint Irénée, évêque de Lyon - 1ère lecture Extrait de « la Démonstration de la Prédication Apostolique » de notre bienheureux Père parmi les saints : Irénée, évêque de Lyon. Nous devons tenir inflexible la règle de la foi et accomplir les commandements de Dieu : croyant à Dieu, le respectant parce qu’Il est Seigneur, et l’aimant parce qu’Il est Père. Or l’accomplissement de ces commandements est une acquisition de la foi, car ainsi dit Isaïe le prophète : « Si vous ne croyez pas, vous ne comprendrez pas » [Is 7, 9] ; et la vérité procure la foi, car la foi a pour objet les choses qui existent réellement [He 11, 1], en sorte que nous croirons aux êtres tels qu’ils sont, et que, croyant aux êtres tels qu’ils sont, nous garderons toujours ferme notre conviction à leur égard. Donc, comme la foi est intimement liée à notre salut, il en faut prendre grand soin afin que nous ayons une véritable intelligence des êtres. Or c’est la foi qui nous la procure, ainsi que les Anciens, disciples des Apôtres nous l’ont transmis. En tout premier lieu, elle recommance de nous souvenir que nous avons reçu le baptême pour la rémission des péchés au nom de Dieu le Père et au nom de Jésus-Christ, le Fils de Dieu incarné, mort et ressuscité, et dans l’Esprit Saint de Dieu.

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23 juillet Mémoire de saint Jean Cassien, abbé de saint-Victor 1ère lecture Préface du livre des Institutions Cénobitiques de notre bienheureux Père parmi les saints : Jean Cassien, abbé de Saint-Victor L’histoire de l’Ancien Testament rapporte que le très sage Salomon reçut de Dieu « une sagesse et une prudence très grandes, et un cœur aussi vaste que le sable de la mer » qui ne se peut mesurer, à tel point qu’au témoignage du Seigneur personne qui lui soit semblable n’est dit avoir vécu dans les temps antérieurs, ni devoir paraître après lui. Pourtant lorsqu’il désira construire pour le Seigneur ce temple magnifique, il sollicita l’aide d’un étranger, le roi de Tyr. Hiram, le fils d’une pauvre veuve, lui fut envoyé, et tout ce que la sagesse divine lui suggérait d’entreprendre d’éclatant dans le temple du Seigneur ou pour les objets sacrés, il l’accomplit en le prenant comme aide et exécuteur. Si donc, ce descendant si noble et éminent de la lignée d’Israël, cette sagesse divinement inspirée qui surpassait la science et les enseignements de tous les Orientaux et des Égyptiens n’a nullement dédaigné le conseil d’un homme pauvre et étranger, c’est à juste titre que toi, bienheureux pape Castor, évêque d’Apt, instruit de ces exemples et te disposant à construire pour Dieu un temple vrai et spirituel non pas à l’aide de pierres inertes, mais en réunissant des personnes saintes, un temple non pas temporel et corruptible mais éternel et indestructible, désirant aussi consacrer au Seigneur des objets très précieux fondus non d’un or ou d’un argent muet, que le roi de Babylone pourrait prendre et faire servir au plaisir de ses concubines et de ses princes, mais fondus d’âmes saintes qui, brillant de leur innocence, justice et intégrité, portent en elles-mêmes le Christ-Roi qui y demeure, c’est donc à juste titre que tu as daigné m’appeler à participer à une telle œuvre, moi qui suis pauvre et si dénué de tout. Dans une province qui n’a pas encore de monastère, tu désires que soit organisée la manière de vivre des Orientaux et surtout des Egyptiens. Et, bien que tu sois toi-même accompli dans toutes les vertus et dans la science, et tellement comblé de toutes les richesses spirituelles et que ta vie même suffise amplement à présenter un modèle, pourtant tu me demandes à moi qui suis un mauvais orateur et démuni de science du langage, de contribuer par mon peu de sens de ces réalités à l’accomplissement de ton désir ; et tu m’ordonnes d’exposer, fût-ce en un style maladroit, les institutions que nous avons vues observées dans les monastères d’Egypte et de Palestine.

13 août Mémoire de sainte Radegonde, reine des Francs, moniale à Poitiers. Lecture de la lettre de sainte Radegonde aux évêques des Gaules A tous les évêques, nos saints seigneurs et Pères par le Christ, très dignes de leur siège apostolique, Radegonde pécheresse. Un projet raisonnable obtient dès son origine un effet durable, si son objet est révélé aux oreilles de l'ensemble des Pères et recommandé à leur bon sens, car la part qu'ils y prendront pourra procurer des conseils charitables, une aide puissante et l'intervention divine due à la prière. Ainsi donc, de même que je me suis détachée jadis de liens de la vie laïque pour me tourner volontairement, avec la protection de Dieu et sous l'inspiration de sa divine clémence, vers la vie religieuse en prenant le Christ comme guide, j'ai songé aussi, dans un élan spirituel de sympathie, au bien des autres; pour que mes désirs de servir les autres réussissent j'ai établi, avec l'assentiment du Seigneur, dans la ville de Poitiers, un monastère de filles que l'excellent seigneur-roi Clotaire a institué et exempté, et quand il a été fondé je l'ai doté avec tout ce que la générosité royale m'avait offert, en rédigeant un acte de donation. En outre, j'ai adopté pour la communauté réunie par moi, avec l'aide de Dieu, la règle sous laquelle sainte Césarie a vécu et que la sollicitude du bienheureux Césaire, évêql.le d'Arles, a composée harmonieusement à l'aide des instructions des saints Pères. Avec le consentement des bienheureux pontifes de cette ctté ainsi que des autres évêques et à la suite d'une élection faite par notre communauté j'ai institué comme abbesse ma dame et sœur Agnès que depuis son jeune âge j'ai affectionnée et élevée comme une fille et je me suis engagée à obéir à ses ordres après Dieu, conformément à la règle. Puis selon la prescription apostolique, moi ainsi que nos sœurs, nous lui avons remis, après avoir rédigé des chartes, les biens terrestres que nous Possédions car redoutant le sort d'Ananie et de Saphire, nous ne gardons rien en propre une fois entrées dans le monastère. Mais comme les heures et les conjectures de la destinée humaine sont incertaines, car le monde court vers sa fin, et comme certains désirent servir leur propre volonté plus que celle de Dieu, poussée par un zèle divin, je présente dévotement à la bienfaisance de votre apostolat, au nom de Dieu, cet acte, écrit sous mon inspiration pendant que je suis encore en cette vie. Et puisque je ne pouvais être présente, c'est par l'intermédiaire d'une lettre que je me prosterne devant vous comme si je me jetais à vos pieds en vous conjurant par le Père, le Fils et le Saint-Esprit. Voici ce que je demande : si par hasard après mon décès une personne quelconque, soit un pontife de ce lieu, soit un magistrat du prince, soit quelqu'un d'autre, tentait de troubler la communauté par une excitation malveillante ou une poursuite judiciaire, ou bien d'enfreindre la règle, ou d'instituer une abbesse autre que ma sœur Agnès, que la bénédiction du bienheureux Germain de Paris a consacrée en présence de ses frères, ou bien si la communauté elle-même prétendait la changer à la suite de murmures, ou si quelque personne, même un pontife du lieu voulait s'arroger par un nouveau privilège des pouvoirs sur le monastère ou ses biens en dehors de ceux que les évêques précédents ont eus de mon vivant, que ces coupables encourent la sanction de Dieu, pour satisfaire à ma supplication et à la volonté du Christ, en sorte qu'ils soient privés de vos bonnes grâces au titre de brigands et de spoliateurs des pauvres et que grâce à votre résistance rien dans notre règle ni dans le patrimoine du monastère ne puisse être diminué ni changé. Lorsque Dieu aura voulu que la susdite dame notre sœur Agnès quitte ce monde, que l'on désigne à sa place, comme abbesse de notre communauté, celle qui sera agréée par Dieu et par la communauté elle-même, et cette abbesse, gardienne de la règle, ne devra rien relâcher des saintes prescriptions, ni rien ruiner par sa volonté ou celle de qui que ce soit. Si, ce qu'à Dieu ne plaise, quelqu'un voulait se dresser contre la volonté de Dieu et l'autorité des rois à propos des dispositions ci-dessus écrites, qui vous ont été instamment recommandées devant le Seigneur et ses saints, il devra encourir le jugement de Dieu, de la sainte Croix et de la bienheureuse Marie et trouvera pour le contredire et le poursuivre les bienheureux confesseurs saint Hilaire et saint Martin eux-mêmes, à qui j'ai confié après Dieu le soin de défendre mes sœurs. Que cette supplique que j'ai souscrite de ma main soit conservée dans les archives de l'Eglise universelle, c'est une chose que j'implore avec les larmes dans les yeux et, si la nécessité d'agir contre des méchants l'exige, que votre miséricorde, pieuse consolatrice, procure l'assistance de votre sollicitude pastorale lorsque ma sœur l'abbesse Agnès et sa communauté.

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9 Novembre : Vie de Saint Nectaire d'Egine 1ère lecture à la liturgie eucharistique (ou lecture des Vêpres) Nous faisons aujourd’hui mémoire de saint Nectaire d’Egine. Saint Nectaire est né en Thrace dans une famille modeste, le 1er octobre 1846. On lui donna au baptême le nom d’Anastase. À l’âge de 14 ans, il vient travailler et poursuivre son éducation à Constantinople. En 1866 il quitte cette capitale, pour aller travailler comme instituteur sur l’île de Chios. C’est là qu’il devient moine au monastère de Néa Moni à l’âge de trente ans. Trois ans plus tard, il est ordonné diacre, et reçoit le nom de Nectaire. En 1885, il est diplômé de l’université d’Athènes ; il se rend alors au Caire en Égypte, où il est ordonné prêtre, puis consacré évêque métropolite de la Pentapole, en 1889. Il servit cette église en tant qu’évêque pendant un an, mais fut injustement relevé de ses fonctions. Jalousé et odieusement calomnié à cause de sa popularité auprès du peuple, le patriarche d’Alexandrie refusa de l’écouter et l’expulsa hors de l’Égypte sans procès ni explication et sans lui donner la possibilité de se défendre. Après cette expulsion, il retourna en Grèce et n’ayant plus aucune fonction il se retrouva sans ressource et subsista plusieurs années en tant que simple prédicateur. Il fut ensuite, pendant quinze ans, directeur de l’Ecole Ecclésiastique pour l’Education des Prêtres, à Athènes, où son service fut particulièrement fécond. Il écrivit de nombreux ouvrages. En 1904, à la demande de plusieurs de ses disciples qui voulaient devenir moniales, il établit pour elles un monastère sur l’île d’Égine. En 1908, il démissionna de sa fonction de directeur de l’Ecole et se retira au monastère de la Sainte Trinité d’Égine, où il vécut comme moine et père spirituel le reste de sa vie. Il écrivait, publiait, prêchait et entendait les confessions de ceux qui venaient de près comme de loin pour bénéficier de ses conseils spirituels. Saint Nectaire mourut le soir du 9 novembre 1920, à l’âge de soixante-quatorze ans, après avoir été hospitalisé pour un cancer. Son corps fut enterré au monastère de la Sainte Trinité où une multitude de fidèles viennent de Grèce, d’Egypte et du monde entier pour prier sur son tombeau.

17 Novembre : Vie de Saint Grégoire de Tours 1ère lecture à la liturgie eucharistique (ou lecture des Vêpres) Saint Grégoire, vingt-deuxième évêque de Tours, est né à Clermont d’Auvergne (aujourd’hui Clermont-Ferrand) en l’an 538 ; fils du sénateur Florentius, il appartient à l’aristocratie gallo-romaine car malgré la chute de l’empire d’occident les descendants des sénateurs impériaux formaient encore une classe sociale particulière : ils étaient de riches propriétaires terriens et conservaient le titre de sénateur avec fierté. L’instruction de Grégoire fut poussée autant qu’elle pouvait l’être au milieu de ce siècle de bouleversements et de guerres interminables. Ayant perdu très tôt ses parents il fut élevé par ses oncles les évêques saint Nizier de Lyon et saint Gallus de Clermont. Il fut ordonné diacre vers la fin de l’année 563. Etant de santé fragile il entreprit un pèlerinage au tombeau de saint Martin dans le but d’obtenir sa guérison. Il se fixa dans la ville de Tours en qualité de diacre sur l’invitation de l’évêque saint Euphrone qui était aussi son cousin. Elu évêque de Tours en 573, il y demeura jusqu’à sa mort le 17 novembre 594. Dans son diocèse de Tours, son œuvre principale fut la reconstruction de la cathédrale et l’édification d’un nouveau baptistère ; il créa aussi de nombreuses paroisses en Touraine, ainsi qu’un monastère danas la ville de Tours même en l’honneur de Saint Julien de Brioude, martyr qu’il aait en grande vénération. Son œuvre littéraire principale – l’Histoire des Francs – est d’une importance capitale pour la connaissance des temps mérovingiens. Sa noble origine, la notoriété de ses parents, ses qualités personnelles jointes au prestige du siège épiscopal de Tours illustré par saint Martin, l’ont mis en rapport avec tous les grands personnages de son temps ; il fut acteur autant que témoin des faits qu’il rapporte. On découvre aussi en le lisant, au-delà d’une certaine naïveté un homme courageux, subtil, généreux et bienveillant, et un théologien avisé. En notre siècle, grâce à lui, nous avons pu avec une plus grande probabilité, reconstituer la liturgie eucharistique selon le rite des Gaules telle qu’elle est décrite dans les Lettres de saint Germain de Paris. S’il est vrai qu’il faut deux témoins pour établir la vérité d’un témoignage, saint Grégoire de Tours peut être à juste titre considéré comme ce second témoin après son contemporain et ami l’évêque des Parisiens.

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14 janvier : Lettre du bienheureux Hilaire, évêque de Poitiers, aux évêques d’Orient Quelle pitié nous inspire toute cette peine qu’on se donne en notre temps, et combien il nous faut gémir en considérant les folles opinions de ce siècle quand on rencontre des hommes qui pensent que les choses humaines peuvent protéger Dieu, et qui travaillent à défendre l’Eglise du Christ par les moyens de l’ambition séculière ! Je vous le demande à vous, évêques, de quel appui les Apôtres se sont-ils servis dans la publication de l’Evangile ? Quelles sont les puissances qui les ont aidés à prêcher le Christ, à faire passer presque toutes les nations du culte des idoles a celui de Dieu ? Obtinrent-ils quelques dignités à la cour, eux qui chantaient des hymnes à Dieu dans les prisons, sous les chaînes et après avoir été flagellés ? Etait-ce par les édits du prince que Paul rassembla l’Eglise du Christ ? Sans doute agissait-il sous le patronage d’un Néron, d’un Vespasien, ou d’un Décius, de ces princes dont la haine a fait fleurir la prédication divine ! Ces apôtres, qui vivaient du travail de leurs mains, qui tenaient leurs assemblées dans des lieux secrets, qui parcouraient les villages, les villes, les nations, par terre et par mer, en dépit des Sénatus-consultes et des Edits royaux, ils n’avaient sans doute pas les clefs du Royaume des cieux ! Ou bien ce n’est pas la vertu de Dieu qui triomphait des passions humaines, dans ces temps où la prédication du Christ s’étendait en proportion des défenses dont elle était l’objet. Le temps de parler est venu, car le temps du silence est passé. Il nous faut attendre le Christ, car le règne de l’antéchrist a commencé. Que les pasteurs poussent des cris, car les mercenaires ont pris la fuite ! Donnons nos vies pour nos brebis, car les voleurs sont entrés, et le lion furieux rôde autour de nous. Allons au-devant du martyre, car l’ange du satan s’est transformé en ange de lumière ! L’antéchrist a pour nous, non des coups, mais des caresses, il ne proscrit pas ses victimes pour leur donner la vie véritable, mais les comble de richesses pour leur donner la mort. Il ne leur octroie pas la liberté des cachots, mais leur donne une servitude d’honneurs dans ses palais ; il ne déchire pas les flancs, mais envahit les coeurs ; il ne tranche pas la tête avec le glaive, mais tue l’âme avec son or. Il ne publie pas d’édits pour condamner au feu, mais allume pour chacun le feu de l’enfer. Il ne dispute pas dans la crainte d’être vaincu, mais il flatte pour dominer ; il confesse une fausse unité, afin qu’il n’y ait pas de paix ; il sévit contre certaines erreurs, pour mieux détruire la vérité du Christ ; il honore les évêques afin qu’ils cessent d’être évêques, il bâtit des églises tout en ruinant la foi.

Mercredi de la 2eme semaine de Carême : Livre Esther 4, 17a à 17h (prière de Mardochée) Triomphe de Mardochée (Bible d'Utrecht) Lecture du Livre d’Esther En ces jours-là Mardochée pria le Seigneur, rappelant toutes les œuvres du Seigneur, en disant : « Seigneur, Seigneur, Roi tout-puissant, l’univers est en ton pouvoir, et il n’y a personne qui puisse contester avec Toi, si Tu veux sauver Israël. Car c’est toi qui as fait le ciel et la terre et toutes les merveilles qui sont sous le ciel. Tu es le Seigneur de toutes choses et il n’y a personne qui puisse Te résister. Toi, Tu connais tout. Toi Tu sais que ce n’est ni par insolence, ni par orgueil que j’ai refusé de me prosterner devant l’orgueilleux Aman ; car volontiers je lui baiserai la plante des pieds pour le salut d’Israël. Mais j’ai fait cela pour ne pas mettre la gloire d’un homme au-dessus de la gloire de Dieu, et je ne me prosternerai devant personne si ce n’est devant Toi, mon Seigneur, et cela je ne le ferai pas par orgueil. Et maintenant, Seigneur Dieu, Roi, Dieu d’Abraham, épargne ton peuple ; car on jette les yeux sur nous pour nous détruire et on projette de faire périr ton héritage. Ne méprise pas la part que Tu as rachetée du pays d’Egypte. Exauce ma prière, montre-Toi favorable à ton lot, tourne notre deuil en joie, afin que, conservant la vie, nous chantions ton Nom, Seigneur, et ne laisse pas taire les bouches de ceux qui proclament ta louange demanderque vous veniez à leur secours, pour les défendre et pour qu'elles ne protestent pas qu'elles ont été abandonnées par moi, elles à qui Dieu a réservé la protection de votre grâce. Je vous remets devant les yeux toutes ces choses au nom de Celui qui du haut de la croix a confié la glorieuse Vierge, sa mère, au bienheureux apôtre Jean, ainsi, comme le mandat du Seigneur a été accompli par ce dernier, il en soit de même pour celui que moi, indigne et humble, je vous confie, à vous mes seigneurs, Pères de l'Eglise et hommes apostoliques ; en conservant dignement ce dépôt vous participerez au salaire de Celui dont vous remplissez le mandat et vous ferez revivre dignement l'exemple du saint apôtre.

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